Un sac contenant des bocaux en verre

La grande distribution et le développement durable

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Ces dernières années, la grande distribution en France a montré une prise de conscience accrue concernant les enjeux liés au développement durable. Face aux défis environnementaux comme sociétaux actuels, les acteurs du secteur s’engagent de plus en plus pour intégrer des pratiques durables au cœur de leurs activités. C’est aussi une manière de répondre aux nouvelles préoccupations écologiques des consommateurs. Développement durable et grande distribution sont étroitement liés. La mise en place d’une politique RSE (responsabilité sociétale des entreprises) s’impose peu à peu dans ce secteur.

Le développement durable dans la grande distribution : des enjeux majeurs

L’impact de la grande distribution sur l’environnement est incontestable. L’approvisionnement en matières premières, la transformation des produits, puis la distribution, chaque étape de la production des marchandises occasionne de la pollution. L’agriculture est le deuxième poste d’émissions de GES (gaz à effet de serre) en France. Le secteur du transport arrive à la cinquième place. Une grande partie des GES de ce secteur est liée au transport des poids lourds, dont 80 % livrent des marchandises. Autre problème, le gaspillage alimentaire : 10 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées par an, dont 14 % résultant de la grande distribution. À cela, il faut ajouter la quantité de déchets d’emballages occasionnée par l’activité plus la consommation énergétique des magasins. Le développement durable et la grande distribution doivent être associés.

La grande distribution s’engage en faveur de l’environnement

La grande distribution fait face à des enjeux multiples. Des initiatives sont déjà prises, par exemple avec la mise en place d’une politique RSE dans la grande distribution. De plus en plus de grandes enseignes montrent l’exemple pour répondre à ces enjeux :

  • Réduire l’impact environnemental en adoptant des pratiques plus respectueuses de l’environnement : choix des fournisseurs, consommation énergétique, mise en place de labels… Par exemple, l’enseigne Lidl a pour objectif de construire des supermarchés tendant vers la neutralité énergétique. Certains magasins sont conçus en bois, alimentés par des panneaux photovoltaïques.
  • Répondre au besoin d’une consommation responsable en misant sur la transparence, en développant des labels, en adoptant des gestes écologiques. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux. 72 % des Français affirment être mobilisés en faveur d’une consommation plus responsable. La moitié d’entre eux se disent prêts à payer plus cher des marchandises plus respectueuses de l’environnement. 70 % choisissent l’enseigne où réaliser leurs achats alimentaires en fonction de ses valeurs, ses engagements.
    La marque Carrefour a misé sur la transparence avec ses clients : elle appose des QR codes sur les étiquettes des produits. Ils permettent aux consommateurs de tracer l’origine du produit pour connaître toutes ses caractéristiques (certification bio, mode de production, date de récolte…).
  • Assurer une meilleure gestion des déchets : la grande distribution cherche à réduire les emballages, encourager le recyclage, minimiser le gaspillage alimentaire, adopter une économie circulaire plus efficace. Picard a modifié ses pratiques d’emballages : en optant pour un empaquetage conçu en France, labellisé bio, la marque a évité la production de 1 000 tonnes de plastique entre 2018 et 2020.

Développement durable et grande distribution vont désormais de pair. S’il reste fort à faire pour atteindre une vraie neutralité énergétique, des efforts réels sont menés par les distributeurs. Rejoignez ce secteur passionnant en suivant une formation avec DistriSup. Nos formations en alternance sont conçues pour répondre aux besoins spécifiques de ce secteur. Vous associez la théorie à la pratique tout en profitant d’une rémunération.