La grande distribution s’engage de plus en plus sur les questions environnementales et sociales. Lors de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, les produits estampillés made in France ont connu un regain d’attention. Désormais, les articles fabriqués à l’échelle locale ont la faveur des clients. C’est une excellente nouvelle, non seulement pour l’environnement, mais aussi pour le tissu local.
Des consommateurs de plus en plus engagés
Les consommateurs sont mieux informés sur les questions environnementales et la qualité des produits achetés. Leurs exigences en la matière ont évolué, jouant un rôle essentiel dans la prise de décision. Cela se traduit dans leurs choix en magasins :
- 46 % des consommateurs affirment être prêts à payer plus cher (jusqu’à 15 % de surcoût) pour des marques engagées ;
- 83 % disent attendre un engagement concret de la part des marques ;
- 78,9 % privilégient au maximum les produits locaux.
La tendance s’oriente vers la consommation responsable. Le choix des matières premières, l’origine des produits, leur empreinte carbone, sont autant de critères pris en compte par les consommateurs. Les magasins suivent un chemin identique, s’orientant de plus en plus vers des producteurs locaux.
La grande distribution s’engage à l’échelle locale
Auchan, Casino, Carrefour, chaque enseigne repense ses processus en faveur du développement durable.
La grande distribution profite de son vaste réseau de points de vente pour nouer des partenariats avec des producteurs locaux. Le circuit court, de la ferme aux centres commerciaux, est privilégié, pour le plus grand bonheur des consommateurs. Ils retrouvent sur les étals des supermarchés des produits parfois identiques à ceux trouvés directement au marché.
Si la question des prix peut rester épineuse, pour certains distributeurs, c’est en réalité avantageux. Ils négocient les prix avec les fournisseurs de proximité, sans devoir passer par une centrale d’achat.
La grande distribution, un acteur du tissu économique local
Les grandes enseignes, en favorisant l’offre locale, font vivre le territoire, elles deviennent un vecteur de lien social.
Intermarché a fait du développement local sa priorité, en nouant des partenariats de longue date avec des petits producteurs. De son côté, Leclerc travaille ses alliances locales et met en avant dans ses magasins les produits achetés à proximité. Carrefour montre aussi l’exemple en vendant en rayon des denrées issues du circuit court. L’enseigne affiche même la photo des producteurs. Un moyen efficace pour mettre un visage sur ces produits, leur rendre leur dimension humaine.
Ces stratégies ne sont pas seulement marketing et environnementales. Elles favorisent les liens entre les différents acteurs du marché. Elles participent à la création d’emplois dans les régions. Elles contribuent aussi à valoriser des métiers essentiels : agriculteur, maraîcher, éleveur, etc. La distribution et les tissus locaux sont désormais étroitement liés.
La grande distribution favorise le développement économique du territoire, tout en valorisant des produits locaux. Vous souhaitez vous engager dans ce secteur dynamique aux métiers passionnants ? DistriSup propose des licences et un master en alternance pour vous préparer à votre future carrière.
Sources :
1. https://www.intotheminds.com/blog/tendances-consommation-2022/